On attaque ici un gros morceau. Je vous ai préparé une sélection de produits pour chacun des types de décontamination :
La décontamination chimique :
- Les insectes
- Les huiles, goudrons, sève d’arbres
- Les particules ferreuses
La décontamination mécanique :
- Pour tout ce qui est encore incrusté dans le vernis.
Pour toute question concernant les techniques de décontamination, je vous renvoie vers mon article sur le sujet.
Décontamination chimique – Les insectes
Les insectes écrasés sont une problématique inévitable lorsqu’on prend soin de sa carrosserie. Dès que les beaux jours sont là, la chaleur, les moucherons, mouches, guêpes et autres insectes viennent s’écraser en quantité astronomique sur votre pare-brise, calandre en nid d’abeilles et phares. Le truc, c’est que plus on attend pour les retirer, plus ils auront séché et plus ce sera difficile de les déloger. Les plus gros insectes, de type coléoptères, pourront même attaquer votre vernis de par l’acidité dégagée lors de leur décomposition.
La solution est de toujours avoir un petit pulvérisateur de démoustiquant ou bien un quick detailer pour retirer le plus gros après chaque grand trajet.
Si je devais vous faire une recommandation, j’opterai pour le Bug Out de CarPro qui bénéficie d’une très bonne réputation et qui est sûrement le meilleur rapport qualité prix.
Décontamination chimique – Le goudron et la sève
Dès que vous roulez en été sur des routes surchauffées, les projections de bitume sont inévitables. Facile à repérer sur des teintes de carrosserie claires, leur détection est plus ardue sur des couleurs foncées, mais elles sont bien là. Il est indispensable de les retirer avant toute correction de vernis car elles vont encrasser votre pad à la vitesse grand V. Donc, on se met à genoux et on pulvérise un pshitt de spray anti-goudron (Tar en anglais)sur chaque tache et on laisse agir avant d’essuyer avec une microfibre.
De même si vous vous garez sous les arbres, gare à la sève. Là, il vous faudra une bonne dose de Glue Remover, un produit spécialement conçu pour retirer les traces de colles, d’adhésifs ou bien de sève d’arbres. Laissez bien agir, c’est le produit qui fait le travail.
Décontamination chimique – Particules ferreuses
Lorsqu’on parle de décontamination ferreuse, on pense directement aux jantes. Mais, les projections de particules de frein chauffées à blanc, portées par les remous d’air, vont jusque sur la carrosserie. Elles vont se fixer sur le vernis qui va fondre sous la chaleur de la particule et celle-ci va bien s’incruster.
Impossible de faire une correction digne de ce nom sans les retirer.
Ici, je vous recommande l’Iron X dont la réputation n’est plus à faire.
Décontamination mécanique – Barres d’argile
Une fois la décontamination chimique effectuée, on passe à la déconta mécanique à la clay bar pour retirer tout ce qui n’est pas parti précédemment. Il conviendra de choisir une claybar adaptée à l’age et l’état de votre carrosserie. Une claybar douce (mild) pour les carrosseries peu contaminées ou avec une peinture neuve.
Une barre d’argile medium pour les carrosseries contaminées ou les voitures de quelques années.
Ne passer qu’aux barres « heavy » qu’en cas de fortes contaminations ou voitures âgées n’ayant jamais connu correction de vernis.
Décontamination mécanique – Lubrifiant clay bar
L’utilisation d’un lubrifiant avec une barre d’argile est nécessaire pour éviter tout effet de « marring’. C’est un défaut que l’on crée lorsqu’on ne lubrifie pas assez la surface avant de passer la claybar. C’est une détérioration du vernis par frottement de l’argile. Ce n’est pas grave en soi car la correction vient à bout de ce type de défaut léger sans soucis, mais si on peut éviter d’en rajouter c’est mieux non ?